vendredi 24 octobre 2008

Simple crise ou révolution en marche ?

Arg, on se rapproche de fin octobre et je n’ai toujours pas mis à jour le Blog. Il y a-t-il si peu de choses à dire en ce moment ? Ce serait plutôt l’inverse, qui n’y va pas de son analyse ou sa prédiction sur la crise économique que l’on vie en direct comme une émission de téléréalité ? On aurait presque envie que ce feuilleton s’arrête en allant dans sa banque et en retirant tout son argent. Pourquoi faire ? Pour justement mettre dans la merde ces banques qui auraient des problèmes de liquidité. Ce scénario pourrait arriver et fait peur aux politiques, car se serait une crise majeur dans la vie réel. Le peuple ne retournerait alors vers les politiques pour leur trancher la tête (après avoir foutu le feu à leur banque, bien entendu). J’en conclu donc qu’il ne faut pas que nos banques tombent, et que c’est pour cela qu’on leur donne de l’argent. On va les sauver pour nous sauver nous même. PAR CONTRE, esperons que les contre parties feront en sorte que ce genre de crise n’arrive plus.
Citez moi une personne qui travail en entreprise et qui mérite de gagner 100 plus que le salaire moyen de cette même entreprise !? Je ne savais pas que l’on avait des surhommes sur cette terre ! On a cru qu’avec des BlackBerry les mecs travaillaient jour et nuit ? En quand bien même, le compte n’y serait pas. On a cru aux « effets de leviers » dans l’économie mais aussi dans la vie, et c’est vraiment n’importe quoi. Il faut revenir à des choses plus raisonnables, et que le salaire du top management ne soit pas si élevé qu’il attire des mecs comme Jérome Kerviel à vouloir les rejoindre.
On a réussi à industrialisé l’avidité et la convoitise, pas étonnant que l’on en soit arrivé à un craquement.
Je pense que notre époque sera jugée comme celle où l’on s’est goinfré et où l’on a fait le plus de gâchis (c’est encore plus criant dans le domaine de l’écologie). La crise existera tant que nous ne serons pas devenus plus raisonnable et en particulier sur les salaires des plus gourmands. Pour le bien du plus grand nombre, la « révolution » est peut être pour bientôt.

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